5 août 2012
Pourquoi les musulmans doivent
haïr les Juifs
Par
Thérèse Zrihen-Dvir
Mohammed
Raza Pirzada, chef religieux pakistanais, déclarait récemment :
« Quand les juifs seront tous anéantis… le soleil de la paix brillera sur
le monde entier. » En Iran, en Arabie Saoudite, en Egypte et un peu
partout ailleurs dans le monde musulman, un sermon analogue est couramment
diffusé, non seulement par le clergé musulman mais aussi par les politiciens –
Ce n’est guère un slogan d’Ahmadinejad, mais bien un phénomène fondamental se
trouvant au cœur même de la théologie islamique. La paix dans le monde ne
régnera que lorsque les racines juives seront foncièrement effacées de la face
du globe. Cette rhétorique n’alarme néanmoins que de médias occidentaux qui
n’osent pas s’aventurer dans cet aspect obscur et obsessif de l’Islam relié à
la haine du juif.
Nul
besoin d’être bien versé dans le domaine du comportement humain ou de faire
partie d’un groupe de recherches de consensus pour mettre le doigt sur
l’évidente pathologie de la haine islamique du juif. Il est largement temps de
mettre à nu les raisons de cette cruauté contre le peuple juif. Nous le devons
tant à l’humanité qu’à notre conscience.
Aucun
musulman authentique ne peut ne pas déduire qu’une telle haine est en fait,
profane et indigne. Une haine de cette envergure ternit la crédibilité de toute
religion et de l’Islam en particulier. Mais, il faut noter aussi l’interdiction
à tout musulman d’approfondir l’autoanalyse de cette haine ou de demander les
raisons de sa perpétuation. Par crainte de trahir leur prophète Mahomet et
d’être punis, les musulmans s’obstinent dans leur haine des juifs. « Etant
musulmane (Nonie Darwish), j’estimais que cette accusation unilatérale contre
les juifs par l’Islam suffisait pour justifier tous les massacres, la terreur,
le mensonge et la propagande menés de main ferme par les dirigeants islamiques
contre les juifs. Pour le commun musulman, maudire systématiquement les juifs
dans les mosquées est monnaie courante et même très prisée. »
« Après
maintes réflexion, analyses, recherches et écriture, je découvris (Nonie) que
la haine du juif dans l’Islam se base essentiellement sur un système de
croyance islamique que les musulmans, semble-t-il, ne sont pas en mesure de
s’en libérer. La haine du juif masque en fait un problème existentiel de
l’Islam. L’Islam est terrifié par les juifs et puisque l’ennemi numéro 1 de
l’Islam est la Vérité,
elle doit être constamment et à tout prix, camouflée. Peu importe d’ailleurs,
le nombre d’hommes, de femmes et d’enfants qui périssent dans le mécanisme de
la protection de la réputation de l’Islam. Le devoir No.1 des musulmans est de
protéger la renommée de l’Islam et de Mahomet. Mais pourquoi imposer un fardeau
religieux de cette taille aux adeptes de l’Islam ? La raison est
simple :
Quand
Mahomet entama sa mission de répandre l’Islam, son objectif visait la création
d’une religion arabe unique, tissée par un prophète arabe, qui reflèterait les
valeurs et la culture arabes. Afin d’accéder à la légitimité, il fut contraint
de lier sa nouvelle religion aux deux précédentes abrahamiques, le Judaïsme et
le Christianisme. Il s’attendait à ce que les tribus juives vivant en Arabie le
déclarent comme leur Messie, lui accordant ainsi plus de légitimité parmi les
arabes, notamment auprès de ceux de sa propre tribu à la Mecque, lesQuraychites.
Sa tribu l’ayant rejeté et tourné au ridicule, Mahomet avait un besoin vital de
l’approbation des « gens du livre » (juifs, comme il les nommait
lui-même). Mais la conversion des juifs à l’Islam faisait partie du scénario
que Mahomet devait imposer afin de prouver aux mecquois qu’ils se trompaient en
le dénigrant.
Détail d'une miniature du XIXe siècle représentant Mahomet et `Ali pendant l'exécution des Banu
Qurayza.
Ce fut d’ailleurs la raison principale qui le mena vers
Médine, ville majoritairement peuplée de tribus juives avec quelques arabes
pauvres qui vivaient à leurs crochets. Les juifs permirent à Mahomet de
s’installer à Médine. A l’origine, le Coran de Médine décrivait les juifs comme
des « guides et lumière » (5 :44) des personnes
« justes » (6 :153-154) l’« excellence parmi les
nations » (45 :16). Mais quand les juifs rejetèrent sa politique de
conciliation, refusant de se convertir à l’Islam, Mahomet changea son tableau.
Le Coran modifia ses paroles d’amour en menaces et haine pure, maudissant et
enjoignant le meurtre des juifs. Le rejet des juifs se transforma en Mahomet en
obsession intolérable. Non seulement les juifs le refusaient, leur prospérité
le rendait excessivement jaloux. Les tribus juives arabes gagnaient leur pain
en gérant un commerce légitime et fructueux, alors que Mahomet s’enrichissait
en pillant et tuant les tribus arabes, dont sa propre tribu et les caravaniers,
saisissant leurs biens et richesses. Attitude qui disconvenait à sa soi-disant
revendication de prophète de D.ieu. Mais la simple existence des juifs lui
était pénible. Il s’attela donc à la tâche horrible de leur extermination,
décapitant de 600 à 900 hommes juifs d’une tribu, s’appropriant ses biens,
femmes et enfants dont il fit ses esclaves. Mahomet se choisit les plus belles
d’entre les filles pour en faire ses esclaves sexuelles. Ce massacre insensé
est minutieusement documenté dans les livres islamiques relatant la vie du GRAND
PROPHETE MAHOMET. L’horreur est que cette initiative n’est nullement considérée
comme acte honteux, mais plutôt justifiée contre les « malveillants ».
Bataille du fossé (document examiné par Montgomery Watt et reproduit p.152 de Muhammad at Medina.)
Nul
besoin d’être un psychiatre pour reconnaitre l’évidence : « Mahomet
était perturbé après le massacre qu’il avait organisé et forcé ses combattants
à entreprendre pour renforcer et enrichir sa personnalité et sa religion. Pour
dompter ses craintes, il chercha la compagnie de jeunes générations auxquelles
il inculqua le principe du génocide contre les juifs, l’unique peuple qu’il ne
réussissait pas à soumettre. Plusieurs versets dans le Coran exhortent les
combattants de Mahomet de combattre les juifs et les tuer. Le Coran est plein
de toutes sortes de promesses de récompenses dans l’au-delà à tous ceux qui
maintiendront le génocide des juifs de Mahomet. Ceux qui opteraient pour
l’esquive de cette sainte mission étaient maudits et damnés.
Stimulés
et attisés, les musulmans ne ressentent donc ni culpabilité ni hésitation,
puisque innocentés : nous ne commettons aucun crime, c’est « la main
d’Allah » !
Mahomet
ne se remit jamais de sa fureur, humiliation et rejet par les « gens du
livre » et son tourment s’aggrava virant à l’obsession, surtout face à
l’évidente existence juive. Sur son lit de mort, Mahomet ordonna aux musulmans
de tuer les juifs là où ils les trouvaient… « Injonction sacrée »
qu’aucun musulman digne de ce nom ne peut rejeter. Les musulmans qui
avaient écrit la Charia avaient enregistré la sensibilité à la critique de
Mahomet. Ainsi critiquer le prophète devint un crime de lèse majesté dans
l’Islam, les délinquants ne sont jamais pardonnés, même s’ils se repentent. Le
message de Mahomet sur son lit de mort ne recommandait pas la recherche de
sainteté, de paix, bonté et tolérance des autres, mais exhortait plutôt les
musulmans à poursuivre la mise à mort et génocide des juifs. Tuer devint ainsi
un acte de sainte obéissance à Mahomet et par conséquent à Allah lui-même.
Mahomet
se dépeignait comme victime des juifs que les musulmans doivent venger jusqu’au
jour du grand jugement. Avec toute la puissance arabe, l’argent, l’influence
actuelle sur le monde, les musulmans prospèrent tout en se présentant comme
victimes. La Charia a également codifié dans le droit, le devoir de chaque
musulman de défendre l’honneur de Mahomet et de l’Islam avec son propre sang et
a permis la violation de nombreux commandements pour le bénéfice de la défense
de l’Islam et de Mahomet. Les musulmans sont ainsi les porteurs du fardeau
sacré de la défense de Mahomet avec leur sang et ce faisant, ils sont autorisés
à tuer, mentir, tricher, calomnier et induire en erreur les
« mécréants ».
Il
ne fait aucun doute que Mahomet portait en lui une honte profonde suite à ses
crimes contre les juifs. Ou alors comment expliquer son génocide sinon par la
préfabrication d’un mobile convainquant. En ordonnant aux musulmans la
perpétuation du génocide en son honneur même après sa mort, Mahomet
répartissait sa honte avec tous les musulmans. L’ordre clair diffusé était de
suivre l’exemple de Mahomet et chasser les juifs partout où ils se trouvaient.
Cent ans après la mort de Mahomet, les arabes de Jérusalem occupèrent la ville
et y érigèrent la mosquée Al-Aqsa sur l’emplacement exact des ruines du temple
juif, lieu le plus sacré des juifs.
Mahomet
et son génocide contre les juifs d’Arabie devint une marque de honte sombre et
malsaine dans l’histoire islamique. Honte, envie et colère continuent à tirer
le meilleur parti des musulmans de nos temps. Aux yeux de Mahomet et des
musulmans, la simple existence du peuple juif et encore moins d’un état entier
juif, délégitiment l’Islam et font de Mahomet un massacreur de masses plutôt
qu’un prophète. Faire la paix avec les juifs et les reconnaitre en tant
qu’êtres humains ayant les mêmes droits que tout autre individu, aurait pour
les musulmans, un effet dévastateur sur la conception de l’Islam en tant que
religion, son histoire et les actions de son prophète.
L’Islam
souffre d’un problème existentiel et les juifs à leur insu, se trouvent au cœur
du dilemme islamique. L’Islam doit justifier le génocide perpétué par leur
prophète Mahomet contre les juifs. Mahomet et les musulmans avaient deux
alternatives : soit faire des juifs des monstrueux vauriens, des singes,
des cochons ennemis d’Allah (description commune du juif fréquemment ouïe dans
les mosquées du Moyen-Orient) ou alors admettre que Mahomet n’était rien
d’autre qu’un belliciste génocidaire absolument inapte au rôle de prophète de
D.ieu - ce qui en termes simple signerait la fin de l’Islam.
Ainsi,
Mahomet et les musulmans adoptèrent la première alternative, décrétant que
toute allusion à la seconde serait sévèrement punie. Les juifs doivent donc
rester éternellement maudits par l’Islam, si l’Islam veut conserver une
légitimité quelconque. Il n’y a aucune autre manière d’empêcher le noyau
islamique de sombrer. Le choix est entre un Mahomet
criminel ou des juifs
inhumains. Toute tentative de pardonner, humaniser ou vivre en
paix avec les juifs est considérée comme trahison à l’Islam. Comment les
musulmans pourraient-ils pardonner aux juifs, puis retourner à leurs mosquées
et lire les paroles de leur prophète les exhortant à tuer les juifs là où ils
se trouvent ? Cela n’a aucun sens surtout si quelqu’un s’obstine à rester
musulman.
Et
c’est pourquoi l’ennemi numéro 1 de l’Islam est et reste d’abord la VERITE.
Si la vérité sur l’Islam exhibe une haine injustifiée du juif, les musulmans se
retrouveront avec une coquille vide comme religion, religion qui divinise un
assassin, un voleur et un fomenteur de guerres. Sans la haine du juif, l’Islam
s’autodétruirait.
Adaptation
française du texte de Nonie Darwish